Réparons le Viaduc Reyers !
 
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Viaduc Reyers
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NON à la démolition précipitée du Viaduc Reyers

Profitant des vacances, le ministre Pascal Smet a décidé en fin juillet d'interrompre les travaux de réparation du Viaduc Reyers à peine entrepris, puis a réussi à convaincre le gouvernement bruxellois de le démolir précipitamment. Tout cela sans même avoir étudié une solution de remplacement et ses impacts !

Le prétexte invoqué est que l'état du Viaduc Reyers est moins bon que prévu (ce qui n'a rien d'étonnant après 40 ans sans entretien). Mais il est parfaitement réparable : sa réparation ne coûterait que quatre millions d’euros, soit 6 à 10 fois moins que sa démolition et le réaménagement du carrefour !

De nombreux riverains s'opposent à cette décision précipitée
et ont lancé une pétition à signer en https://14808.lapetition.be/.

NON à la démolition PRECIPITEE du Viaduc Reyers

Une régression pour le quartier Reyers

Contrairement à ce que certains prétendent, remplacer le Viaduc Reyers par un carrefour de surface serait néfaste pour tout le quartier. En effet, sans le viaduc :

  • Le trafic, très important (plus de 30 000 voitures par jour), serait redirigé vers le carrefour Reyers-Roodebeek-Diamant-Cerisiers, déjà très saturé. Il faudrait alors s'attendre à des embouteillages perpétuels, accompagnés d'une forte pollution et d'un bruit bien supérieur à celui du viaduc.
     
  • L'accès au quartier deviendrait beaucoup plus difficile à cause de ces embouteillages.
     
  • Le parking, déjà très insuffisant, serait amputé des 58 places de parking sous le viaduc (dont 25 places réservées aux handicapés, Cambio et autres). Cela ferait fuir les commerçants.
     
  • Une partie de la circulation se rabattrait forcement vers les quartiers avoisinants, nuisant à leur tranquillité et amputant leurs espaces de stationnement.
     
  • Vu la présence des tunnels vers l'E40, une piste cyclable et des espaces verts ne seraient pas plus facile à ajouter qu'aujourd'hui !
     
  • Les travaux prendraient des années, pendant lesquels le quartier serait invivable.
    Il nécessiteraient vraisemblablement l'arrêt du pré-métro pendant plusieurs mois.
     
  • Bref, ce serait mauvais pour le tout le quartier et son agrément ; et comme sur tous les axes à forte circulation (dont le Boulevard Général Jacques), la valeur de l'immobilier diminuerait.

Une régression pour Bruxelles

Détruire le Viaduc Reyers serait également néfaste à la Région Bruxelloise et son économie. En effet, Bruxelles est déjà une des villes les plus congestionnées d'Europe. Cela génère non seulement les pertes de temps importantes qui coûtent très cher aux entreprises, mais aussi une pollution importante, néfaste pour l'environnement et la santé.

La moitié de ceux qui travaillent à Bruxelles n'ont pas la chance de pouvoir s’y payer une habitation décente ou d'y bénéficier d'un logement social. Ils sont obligés de vivre en périphérie, où les transports publics sont globalement très insuffisants : pour beaucoup, la seule alternative pour se rendre à Bruxelles, c'est la voiture.

Avec plus de 30 000 voitures par jour, le Boulevard Reyers est un des axes principaux de la circulation bruxelloise. Le carrefour Reyers-Roodebeek-Diamant-Cerisiers, en-dessous du viaduc, est déjà tout-à-fait saturé. Enlever le viaduc serait déplorable pour la mobilité ; cela pousserait encore plus de commerces à fermer et d'entreprises à fuir Bruxelles.

Un coût et des délais exorbitants

Une raison importante du surcoût de la réparation, c'est que les dalles de béton du début du Viaduc Reyers, qui surmontent le toit du pré-métro passant en dessous, sont en mauvais état et doivent être réparées. Ces dalles doivent de toute façon être réparées, même si le Viaduc est démoli. La démolition du viaduc ne résoudrait donc pas ce problème !

Selon les estimations de début septembre, la démolition du viaduc coûterait 11 millions d'euros, plus une dizaine de millions pour le réaménagement provisoire du carrefour, soit un total de 21 millions. Mais ces chiffres augmentent de semaine en semaine : fin octobre, le ministre Smet annonçait déjà un total de 27 millions, soit près de sept fois plus que la réparation du viaduc (4 millions) ! Il est donc fort vraisemblable que la facture finale dépasse les 40 millions d'euros - 10 fois plus que la réparation du viaduc !

Pour des raisons de sécurité, il faudrait vraisemblablement arrêter le pré-métro pendant plusieurs mois, car les travaux se feront juste au-dessus de son passage et de la station Diamant. Il faudra en outre déplacer la station Villo, construite récemment à grand frais, ainsi que l'ascenseur du pré-métro qui est en train d'être installé sous le viaduc.

Tout ce processus prendrait du temps : il faudrait plusieurs années jusqu'à la fin des travaux, alors que la réparation du Viaduc ne prendrait que quelques mois. Entretemps, tout le carrefour resterait un chantier hideux et la circulation comme le métro y seraient fortement perturbés... alors que la réparation du viaduc ne prendrait que quelques mois!

Par ailleurs, les plans et les études d'impact pour le réaménagement définitif du carrefour n'ont pas encore été entamés. Cela prendra plusieurs années, puis un nouveau chantier seraient ouvert, avec de nouvelles nuisances pour le quartier et la circulation... et des millions d'euros de dépenses supplémentaires !

Tout cela est ABSURDE : pour le sous-disant bien-être des environs 500 riverains du viaduc, Pascal Smet, ministre bruxellois de la mobilité (et non du bien-être) veut dépenser plus de 23 millions supplémentaires - soit près de 50 000 € par riverain !

Les alternatives

L'idéal serait de remplacer le Viaduc Reyers par un tunnel. Mais c'est hélas loin d'être évident car le tunnel du pré-métro passe au milieu du boulevard, juste en-dessous du viaduc et du tunnel Georges Henri.

Comme expliqué plus haut, le viaduc est parfaitement réparable. Son remplacement par un carrefour provisoire prendrait plusieurs années de travaux, coûterait six à dix fois plus cher que sa réparation, ne permettrait pas plus qu'aujourd'hui d'ajouter une piste cyclable et provoquerait des embouteillages et une pollution néfaste au quartier comme à la Région. Et tout recommencerait quelques années plus tard pour un réaménagement définitif !

Toute alternative au Viaduc Reyers impactera fortement le quartier, la circulation et le pré-métro. Or, aucune étude d'impact n'a été réalisée. On se prépare donc à démolir le Viaduc sans même avoir étudié les solutions de remplacement. Est-ce bien sérieux ?

En attendant une meilleure alternative, le viaduc est un moindre mal.
I
l faut le réparer au plus vite, quitte à n'en utiliser que deux voies.
Et construire au plus tôt le tunnel routier prévu sous la Place Meiser,
afin de réduire embouteillages qui le couvrent aux heures de pointe.

Contacter le Comité Pour le Viaduc Reyers